mercredi 26 février 2014

TEC 1.2 : le retour.


En septembre, c'est le retour au boulot. Le retour en pma aussi. Nous sommes à nouveau à fond. On y croit, on est positifs.
De nouveau monitorage simple avec juste 2 séances. Gonadotrophine. Et transfert d'un beau blasto, un B3AA (on est fiers comme tout). Je tâche de ne pas prêter trop d'importance aux symptômes ou à l'absence de symptômes. Oui, parce que pour Fiv1, c'était tout un festival, et j'ai G***lisé à mort... 
J'ai beaucoup de boulot à côté, d'ailleurs je crois que je m'occupe l'esprit comme ça aussi et je ressens la fatigue. Le jour de la première prise de sang, j'ai un rendez-vous en fin de matinée pour une réunion que je pilote dans un établissement. Bon, je scrute sur mon portable toute la matinée, mais pas de résultat. J'envoie à MonHomme les identifiants en lui disant que je vais être en réunion et que je vais couper mon portable et que je ne le rouvrirai qu'une fois vraiment sortie. Je reçois le texto me disant que les résultats sont en ligne alors que je suis en chemin vers ma réunion. Et évidemment, impossible d'y accéder... Tant pis, j'entre en réunion et je coupe mon portable. Je suis là avec Copine, une collègue et copine, qui est bien au courant. Je lui glisse juste en entrant que les résultats sont arrivés mais que je n'ai pas pu les voir. Puis la réunion se déroule. Je suis concentrée. Tout va bien jusqu'à 15 mn de la fin, quand le chef d'établissement me dit: "Bon, il faut qu'on se fixe une prochaine date..." Comment faire sans consulter mon agenda, donc sans ouvrir mon téléphone??? Impossible.
Alors j'ouvre mon téléphone, et je vois, affiché sur mon écran, le texto laissé par MonHomme : c'est encore négatif. Et là, il y a un blanc, je n'entends plus rien autour de moi. Je cherche machinalement la date qu'on m'indique, oui oui, c'est bon. Je referme mon téléphone, je lève les yeux tant bien que mal, je croise le regard de Copine et elle comprend immédiatement. Elle prend le relais. Parfaite. Je me repose sur elle. Je n'ai pas le choix. Je m'efforce juste de ne pas me mettre à pleurer maintenant. Je suis incapable de dire ce qu'on a fixé pour la prochaine réunion, je n'ai rien entendu, rien écouté, j'ai juste acquiescé et j'ai tenu bon pour sortir. Heureusement que Copine est là, elle a tout géré bien comme il fallait, elle m'a quasiment soutenu pour traverser ce foutu préau qui n'en finissait pas, et une fois dehors elle m'a prise dans ses bras et m'a dit : "Viens, on va manger quelque part.". Elle a annulé ce qu'elle avait prévu en début d'après-midi. On a trouvé un chouette restau et on a passé un bon moment malgré le mauvais moment que c'était. Elle a été d'un très grand réconfort. Parfaite.


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