lundi 2 février 2015

TEC 1 de la Fiv 2: des hauts et des bas

Entre fin juin, moment où tous nos traitements ont été mis en route et où on savait devoir attendre jusqu'à septembre pour envisager un TEC et aujourd'hui, il s'est passé encore plein de choses.

D'abord, vu que rien ne pouvait se faire cet été, on a décidé de faire ce dont on rêvait depuis longtemps et qu'on n'arrivait pas à programmer à cause de la PMA: partir à New York en été. C'était bien!!!

Puis est arrivé septembre et il a fallu emmener nous-mêmes nos embryons congelés d'une clinique à l'autre: un vrai roman!!! Et enfin on a pu se lancer dans le TEC1 de cette Fiv2. J'ai bien fait le scratching sur le cycle précédant le Tec. J'étais zen et confiante. Le transfert se fait et je ressens des choses curieuses. Je me demande si les piqûres d'HCG autour du transfert ne risquent pas de fausser la prise de sang, mais j'oublie de le demander de vive voix le jour du transfert et j'envoie un mail qui n'aura pas de réponse. La veille de la prise de sang, je fais un test urinaire: il est positif, ultra positif même car il réagit hyper vite. Grande joie.
Mais le lendemain, même test le matin avant la prise de sang: totalement négatif, ce que la prise de sang confirmera. Je plonge, nous plongeons. On y a tellement cru pendant 24h qu'on n'a même pas pu envisager l'erreur, le revirement.
Je revois très vite LA Gynéco qui me dit qu'elle m'avait répondu de ne surtout pas faire de test avant la prise de sang justement à cause des piqûres d'HCG, mais je n'ai jamais reçu son mail. Elle ne peut pas me dire si le positif a été le fait d'un reliquat des piqûres ou celui d'un embryon accroché puis décroché très vite. On décide de se lancer tout de suite dans le TEC suivant, avec une supplémentation en oestradiol car mon endomètre est trop paresseux: patchs de Vivelledot dès J1.
Elle attire aussi mon attention sur l'éventualité de revoir mon psy (que j'ai arrêté en juin puisque j'allais bien) car ce que je traverse est dur et qu'il lui semble que je ne vais pas bien. Il est certain que je suis restée comme anesthésiée pendant une semaine, sans manifestation de souffrance, mais j'avais perdu le sommeil. Puis je me suis complètement effondrée de façon très brutale, pleurant sans m'arrêter pendant 3 jours avant de pouvoir à nouveau dormir. Je me suis retrouvée épuisée et extrêmement fragilisée: je suis tombée malade et à partir de mi-octobre jusqu'à fin décembre, j'ai attrapé semaine après semaine toutes les maladies qui passaient.

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